Les dangers de la cigarette électronique

cigarette électroniqueDepuis quelques années, la cigarette électronique a le vent en poupe, surtout dans l’Hexagone. Toutefois, cette solution alternative à la cigarette classique peut présenter des risques, comme a indiqué la revue « 60 millions de consommateurs » il y a peu de temps.

Selon cette dernière, certaines substances contenues dans une cigarette électronique à Montpellier peuvent être cancérigènes.

 
D’un autre côté, l’Office Français de prévention du Tabagisme (OFT) a affirmé, à travers un rapport, que ce type de cigarettes ne présente aucun potentiel cancérigène. Il faut préciser seulement que le rapport de l’OFT remonte à plusieurs mois avant la publication de la revue « 60 millions de consommateurs ». Une évolution des informations a pu donc avoir lieu.

Des substances dangereuses trouvées

Lors de l’étude sur les potentiels dangers de la cigarette électronique sur la santé, 3 substances dangereuses ont été trouvées. Cancérigènes, pour certaines, ces substances sont le « Formaldéhyde », l’« Acétaldéhyde » et l’« Acroléine ». De plus amples informations concernant ces substances contenues dans la cigarette électronique:

  • Le « Formaldéhyde » est classé comme substance cancérigène avéré du Groupe 1 par le CIRC. Selon les résultats de l’étude, dans 30 % des cas, les teneurs relevées dans la cigarette électronique approchent celles observées dans certaines cigarettes traditionnelles. À ce propos, l’OTF a rapporté que des concentrations de « Formaldéhyde » de 8 à 16 ppm ont été examinées dans les cigarettes électroniques. Bien que dans une cigarette classique, il peut y avoir 86 ppm ; ces concentrations peuvent causer de sévères dommages au fur et à mesure du temps.
  • L’« Acétaldéhyde » quant à lui est classé comme substance cancérigène possible du Groupe 2B par le CIRC. Les relevés de la revue indiquent une émission de la substance à des teneurs parfois non négligeables à celles analysées avec des cigarettes classiques, bien que restant très inférieures. D’après les examens approfondis de l’OFT, les concentrations d’« Acétaldéhyde » tournent autour de 2 à 3 ppm dans les cigarettes électroniques analysées contre 119 ppm dans la plupart des cigarettes conventionnelles.
  • L’« Acroléine » se présente comme une molécule très irritante obtenue par déshydratation du glycérol ou de la glycérine pouvant être contenue dans l’e-liquide de la cigarette électronique à Montpellier. Également connu sous le nom d’« Aldéhyde éthylénique », le CIRC la classe dans le Groupe 3 qui est le groupe des substances inclassables quant à leurs pouvoirs cancérigènes. Mais cette substance peut provoquer des irritations des voies respiratoires chez certaines personnes.

Il faut savoir que l’« Acroléine » et l’« Acétaldéhyde » font partie des principales toxines présentes dans la fumée des cigarettes classiques et qui sont reconnues pour causer des irritations des voies respiratoires. Si ces substances ont bien été trouvées dans la cigarette électronique, il se pourrait que cette alternative à la cigarette classique n’en soit pas une finalement.